Togo : Ce qu’il faut savoir des premières élections sénatoriales d’ici fin 2024

élections sénatoriales

Après les récentes élections législatives et régionales, le Togo se prépare à franchir une nouvelle étape démocratique avec l’organisation de ses premières élections sénatoriales, prévues pour la fin de l’année. Le processus électoral a été officiellement lancé par le colonel Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration territoriale.

Dans une note adressée aux maires et relayée par les préfets, le ministre a détaillé les préparatifs en cours pour ces élections historiques. Il a demandé aux maires de fournir des informations personnelles sur chaque conseiller municipal, accompagnées du numéro de leur carte d’électeur. Ces données sont essentielles pour la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) afin de constituer la liste électorale des grands électeurs qui participeront à ces élections sénatoriales.

Cette nouvelle initiative marque un pas important dans le renforcement des institutions démocratiques du Togo. Les sénatoriales permettront de compléter la structure parlementaire du pays, offrant ainsi une représentation plus équilibrée et diversifiée. Le Sénat jouera un rôle clé dans le processus législatif, en apportant une deuxième couche de délibération et en assurant une meilleure représentation des collectivités locales au sein du gouvernement national.

La participation des conseillers municipaux en tant que grands électeurs souligne l’importance du rôle des autorités locales dans ce processus. En intégrant les représentants des collectivités locales, le Togo vise à garantir que les décisions législatives reflètent davantage les besoins et les aspirations de toutes les régions du pays.

Alors que le pays se dirige vers ces élections sénatoriales, les autorités togolaises s’efforcent de mobiliser et d’informer les citoyens sur l’importance de ce scrutin. Les premières élections sénatoriales représentent une étape cruciale dans l’évolution politique du Togo, renforçant la participation citoyenne et la légitimité des institutions démocratiques.

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