Burkina Faso : Le tour de visse du nouveau Code des Personnes et de la Famille (CPF)
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi l’hebdomadaire session du Conseil des ministres. Selon le ministre d’État, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné et adopté plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation. Parmi les décisions notables, le projet du Code des personnes et de la famille (CPF) a été revisité, incluant des dispositions comme l’interdiction de l’homosexualité et la révision des conditions de déchéance de la nationalité burkinabè.
Le nouveau CPF consacre l’interdiction de l’homosexualité au Burkina Faso. Dorénavant, l’homosexualité et les pratiques assimilées sont interdites et punies par la loi. Cette décision marque un tournant significatif dans la législation burkinabè.
Le nouveau CPF apporte également une révision des conditions de perte et de déchéance de la nationalité burkinabè. Désormais, se comporter et agir contre les intérêts du Burkina Faso peut entraîner la déchéance de la nationalité burkinabè. Il est important de noter que cette déchéance n’affecte pas les enfants et les conjoints de la personne déchue.
Le nouveau Code des personnes et de la famille au Burkina Faso, avec ses dispositions sur l’interdiction de l’homosexualité et la révision de la déchéance de la nationalité, est un pas en avant, la sécurité nationale et la protection des intérêts culturels.