RDC : La PM Judith Suminwa bombe le torse face aux crimes internationaux
« Les crimes internationaux commis en RDC ne resteront pas impunis. Des mécanismes de répression sont envisagés aussi bien sur le plan national qu’international », a déclaré ce vendredi 2 août la Première ministre Judith Suminwa, à l’occasion de la célébration du 2e anniversaire du GENOCOST à Kisangani.
Lors de son discours, Judith Suminwa a souligné l’importance d’aller au-delà de la réparation pour inclure la justice, la vérité et les garanties de non-répétition des atrocités passées. Elle a affirmé que ces éléments sont essentiels pour une paix durable et la réconciliation nationale en République démocratique du Congo (RDC).
« La réparation seule ne suffit pas. Elle doit s’appuyer notamment sur la justice, la vérité et les garanties de non-répétition », a-t-elle insisté.
C’est dans cette perspective que la Première ministre a lancé un appel à ses partenaires internationaux, sollicitant leur soutien pour la création d’un tribunal pénal international dédié à la RDC. Ce tribunal serait chargé de juger les auteurs des crimes internationaux commis sur le territoire congolais, garantissant ainsi que justice soit rendue et que les victimes voient leurs souffrances reconnues et traitées avec sérieux.
Cette initiative marque une étape importante dans les efforts du gouvernement congolais pour lutter contre l’impunité et renforcer l’état de droit dans le pays. En s’engageant à mettre en place des mécanismes de répression efficaces, Judith Suminwa montre la détermination de son gouvernement à faire face aux défis posés par les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et autres violations graves des droits de l’homme.
La communauté internationale, déjà sensibilisée aux souffrances endurées par la population congolaise, est désormais interpellée pour apporter son appui à cette démarche ambitieuse mais nécessaire. La création d’un tribunal pénal international pour la RDC pourrait également servir de modèle pour d’autres pays confrontés à des situations similaires, renforçant ainsi le système de justice internationale et contribuant à la prévention de futures atrocités.
En conclusion, la déclaration de la Première ministre Judith Suminwa à Kisangani est un appel fort à la justice et à la vérité. Elle réaffirme l’engagement de la RDC à poursuivre sans relâche les auteurs de crimes internationaux et à assurer que de telles horreurs ne se reproduisent plus jamais. L’appui des partenaires internationaux sera crucial pour concrétiser cette vision et bâtir un avenir de paix et de justice pour la RDC.