Togo : Que retenir de la diplomatie offensive du Président Faure Essozimna Gnassingbé au Sahel
La médiation togolaise du Président Faure Essozimna Gnassingbé, consacrée par la CEDEAO en décembre 2023, a abouti à des résultats concrets, notamment la libération de proches de l’ex président Bazoum, marquant ainsi un tournant dans les relations entre la CEDEAO et le Niger. Cette avancée a été soulignée lors de la session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO à Abuja ce 24 février 2024, où d’importantes décisions ont été prises, notamment la levée partielle des sanctions économiques et financières contre le Niger. Une ligne défendue depuis des mois par Lomé.
Le Togo a joué un rôle de premier plan dans cette médiation, avec le Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui a œuvré pour une résolution pacifique et humaniste, mettant en avant l’intérêt supérieur des populations. Cette approche, loin de soutenir les changements inconstitutionnels de pouvoir, met en avant l’esprit de solidarité qui a présidé à la création de la CEDEAO il y a près de 50 ans.
Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a suivi une voie diplomatique qui a permis d’éviter le chaos et la catastrophe humanitaire dans le pays. Son engagement en faveur du dialogue et de la conciliation, excluant toute intervention militaire, a été salué par le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), Président de la transition du Niger, le Général Abdourahamane Tiani, lors de sa visite officielle à Lomé en décembre 2023.
Il est important de souligner que cette levée des sanctions n’est pas un blanc-seing pour les autorités nigériennes, mais plutôt une ouverture vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel, tel que demandé par la CEDEAO. Le Président Faure Gnassingbé a exprimé sa préoccupation pour la situation humanitaire dans les pays de la sous-région, soulignant la nécessité de réévaluer les stratégies de gestion des crises au Mali, au Niger et au Burkina Faso lors de sa récente visite à Abidjan le 16 février dernier.
Cette démarche est saluée par ses pairs, qui comptent sur le leadership de Faure Gnassingbé pour maintenir l’unité de l’Afrique de l’ouest face aux défis actuels, et notamment les velléités exprimées par certains États de quitter la CEDEAO. La diplomatie togolaise ouvre ainsi la voie à un nouveau chapitre de paix, de stabilité et de coopération dans la région du Sahel, pour le plus grand bonheur des populations et de l’économie de la sous-région.