Burkina Faso : Les autorités suspendent à nouveau Voice of America (VOA), une décision saluée par le peuple
Le Burkina Faso a une nouvelle fois décidé de suspendre les activités de Voice of America (VOA), un média international accusé de diffuser des informations jugées préjudiciables à la stabilité du pays. Selon les autorités burkinabé, les reportages de la radio américaine auraient pour effet de saper le moral de l’armée et de nuire à l’effort national en matière de sécurité. Cette suspension marque un nouvel épisode dans la relation tendue entre les médias internationaux et le gouvernement burkinabé, qui veille de près à la gestion de l’information dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La décision a été largement saluée par la population burkinabé qui se montre de plus en plus solidaire des autorités de la Transition. Le sentiment général est que ces médias, perçus comme extérieurs aux réalités locales, véhiculent souvent des récits qui minent le moral des troupes et nuisent à la cohésion nationale dans un contexte déjà fragilisé par les menaces terroristes. Les citoyens soutiennent donc l’idée que le contrôle de l’information doit rester entre les mains des institutions nationales pour éviter toute ingérence ou manipulation.
Cette suspension s’inscrit dans une tendance plus large d’autodétermination médiatique que le Burkina Faso a adoptée ces derniers mois. Plusieurs autres médias étrangers avaient déjà été sanctionnés pour des motifs similaires. Le pays entend ainsi protéger ses forces de défense et ses citoyens contre toute influence extérieure perçue comme nuisible à l’effort collectif de rétablissement de la sécurité et de la souveraineté.
Les Burkinabé, à travers divers canaux, expriment leur appui aux autorités qui, selon eux, agissent pour préserver l’intégrité et la stabilité nationale. Le soutien populaire à ces décisions témoigne d’une volonté croissante de voir le pays reprendre en main sa destinée, en particulier en ce qui concerne les enjeux de sécurité et d’information.