RDC : Le gouvernement plaide pour la reconnaissance du crime d’agression par la CPI

CPI

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a fait un appel sans précédent à la Cour pénale internationale (CPI), plaidant pour que le crime d’agression soit élevé au même rang que les crimes de génocide, de guerre, et contre l’humanité. Cet appel intervient dans un contexte marqué par les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, accusé depuis plusieurs années d’ingérence et d’agression sur le territoire congolais.

Lors d’une déclaration officielle, Samuel Mbemba, vice-ministre de la Justice de la RDC, a souligné l’ampleur de l’impact de l’agression, la qualifiant de « crime mère » générant d’autres violations qui relèvent de la compétence de la CPI. Selon le vice-ministre, reconnaître l’agression comme crime majeur pourrait marquer un tournant décisif, non seulement pour la RDC, mais pour de nombreux pays faisant face à des actions similaires dans le monde.

Ce plaidoyer s’inscrit dans une stratégie plus large visant à obtenir une reconnaissance et une réponse internationale à la situation sécuritaire en RDC. Les autorités congolaises espèrent ainsi mobiliser davantage de soutien pour renforcer la légitimité de leurs revendications et obtenir des mesures concrètes contre les actions jugées agressives du Rwanda.

Cet appel pourrait également inciter la CPI à revoir sa politique de qualification des crimes internationaux, en accordant une place plus significative aux actes d’agression transfrontaliers.

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