Société: Des machines à suicide assisté bientôt disponibles en Suisse
Loin d’être un vaisseau spatial, cette capsule « sarco » permet de faire recours à un suicide assisté par hypoxie, c’est-à-dire par manque d’apport d’oxygène.
Le Sarco Pod , qui tire son nom du « sarcophage » fait chuter le niveau d’oxygène de 5 % en moins d’une minute, conduisant rapidement à l’asphyxie.
Mise au point en 2017, cette innovation qui vient d’un ancien médecin australien Philipe Nitschke surnommé « Docteur Death » vise à offrir une mort choisie a toute personne qui le souhaite.
La personne s’allonge dans la capsule et répond à une série de questions par le biais d’une intelligence artificielle.
La machine posera que trois questions : « Qui êtes-vous ? », « Où es-tu ? » et « savez-vous ce qui se passe si vous appuyez sur le bouton ? » Si la personne répond à ces questions, elle peut appuyer sur un bouton qui activera la machine.
Philippe Nitschke souhaite commercialiser cette machine en Suisse, car selon lui cette méthode qui ne nécessite aucune intervention médicale ne va pas en l’encontre d’aucune obligation sur le territoire suisse. Il affirme que plusieurs personnes sont déjà sur la liste d’attente.
Cet ancien médecin désormais à la tête de « Exit Internationale », une organisation australienne a but non lucratif qui milite pour la légalisation du suicide assisté et l’euthanasie, avait déjà été à l’origine de plusieurs innovations du suicide tel que « exit bag », un sac en plastique muni d’une ficelle à attacher au cou et un masque facial qui dégage du monoxyde de carbone.
Environ 1300 personnes sont mortes en suisse en 2020 en utilisant les services des deux plus grandes organisations de suicide assisté du pays, Exit et Dignitas.
Jean-Marie DESSUET