Burkina-Faso: Le SCS interdit les chaînes qui font la « promotion de l’homosexualité »

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso, a annoncé dans un communiqué ce jeudi 24 août ,l’interdiction des chaînes  qui font la ‘’promotion de l’homosexualité’’.

Cette décision est motivée par l’exacerbation des programmes audiovisuels accessibles aux mineurs et qui les exposent à des scènes d’homosexualité conduisant à la dépravation des mœurs.

L’instance de régulation des médias burkinabè a appelé « les acteurs du secteur notamment les éditeurs, les distributeurs de service audiovisuels, les opérateurs de diffusion ainsi que les parents pour une mise en œuvre effective de cette mesure dont la vocation essentielle reste la protection du public jeune contre les contenus médiatiques inadaptés à leur âge, à nos valeurs, et à nos mœurs », souligne le communiqué.

L’instance de régulation espère  compter sur l’implication de tous les acteurs, notamment les éditeurs, les distributeurs de services audiovisuels, les opérateurs de diffusion ainsi que les parents pour une mise en œuvre effective de cette décision dont la vocation essentielle reste la protection du public jeune contre les contenus médiatiques inadaptés à leur âge, à nos valeurs et à nos mœurs.

Le Burkina Faso fait partie des pays réprimant cette pratique en Afrique.

Au Cameroun, en juin 2023, des diffuseurs de chaînes de télévision, ont été sommés de retirer les programmes comportant des scènes homosexuelles. En Côte d’Ivoire une pétition a été lancée dans ce sens.

L’homosexualité est réprimée par la loi dans 69 pays du monde, selon le rapport 2020 de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, Trans et intersexués (Ilga).

Sur 54 pays en Afrique cette pratique est punie dans 34 pays.

Certains pays considèrent explicitement les relations entre adultes de même sexe comme un crime. D’autres États mentionnent dans leurs textes de loi des « actes contre-nature », « indécents » ou « immoraux », laissant la place à l’arbitraire des juges, ce dont les personnes homosexuelles sont victimes dans les faits. Les peines encourues peuvent aller d’amendes à la prison, en passant par des « thérapies » forcées, des coups de fouet, voire la peine de mort (voir encadré). Partout où l’homosexualité peut être punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées et condamnées.

Yasser

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *