Afrique: Les Institutions Africaines toujours loin de leurs objectifs

Le 30 septembre, au matin Ali Bongo a été renversé par un coup d’état juste après sa réélection.

Les militaires ont annoncé à la chaîne nationale, l’annulation du scrutin, la dissolution des institutions de la République, et la Chute du régime Bongo.

Et sans surprise on assiste à des réactions  de  plusieurs institutions, surtout africaines.

L’organisation continentale « condamne fermement la prise de pouvoir par les militaires en République du Gabon », a annoncé l’Union Africaine dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter).

La Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), dont Ali Bongo assurait la présidence tournante depuis cet été, quand a elle  indiqué suivre « avec une profonde préoccupation l’annonce faite par les forces de défense et de sécurité ».

Une CEEAC qui « condamne fermement le recours à la force comme voie de résolution des conflits politiques et d’accès au pouvoir ».

Le Nigeria, dans un communiqué signé du conseiller spécial du président du pays, affirme que « Bola Tinubu suit de très près les développements qui se déroulent au Gabon et est profondément préoccupé par la stabilité sociopolitique du pays et par l’apparente contagion autocratique qui semble se propager à d’autres parties du continent africain ». Le chef d’État nigérian est en première ligne contre le coup d’État au Niger, en tant que président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

il ressort de toutes c’est réactions qu’il y véritablement pas de propositions de solutions de la part de ces institutions.

Si une élection a eu lieu, il serait souhaitable que  les institutions  agissent par la racine de la crise, plutôt que de s’en tenir aux condamnations.

Le Gabon a t-elle besoin d’une transition? Toutes ces institutions doivent œuvrer pour que les vrais résultats soient proclamer , afin que le vainqueur prenne le pouvoir.

Elles doivent reconnaitre la victoire du peuple qui a choisit un président qui n’est pas au pouvoir.

A Cette allure on risquerait de connaitre une crise entre la population et les militaires ayant pris le pouvoir, parce que la victoire du peuple est entrain d’être volée.

Si rien n’est fait, la population serait obligée de réclamer sa victoire d’une manière ou d’une autre, et les conséquences risqueront d’être dramatiques.

Rachida TOURE

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